Le protocole de Kyoto

Premier accord international juridiquement contraignant sur la réduction des émissions de 6 gaz à effet de serre :

• le dioxyde de carbone (CO2)

• le méthane (CH4)

• l'oxyde nitreux (N2O)

• l'hydrofluorocarbure (HFCs)

• l'hydrocarbure perfluoré (PFCs)

• l'hexafluorure de soufre (SF6)

Le protocole contient des objectifs quantifiés : une réduction d'au moins 5% par rapport aux niveaux de 1990 durant la période 2008-2012, avec des objectifs différenciés par pays.

Il est entré en vigueur en 2005 après la ratification par la Russie (le protocole devait concerner au moins 55 Etats représentant au moins 55% des émissions de GES).

Les Etats-Unis, le Brésil, la Chine et l'Inde ne l'ont pas ratifié.

Le protocole a été reconduit pour la période 2013-2020 (cf. amendement de Doha à la COP 18 en 2012), mais avec le désengagement du Canada, du Japon et de la Russie.

Le protocole de Kyoto introduit 2 systèmes d'équilibrage :

• Le Mécanisme pour un Développement Propre (comptabilisation des émissions évitées grâce à des investissements dans les pays en développement) et

• La Mise en Œuvre Conjointe (comptabilisation des émissions évitées grâce à des projets communs).

Sources :

• Développement-durable.gouv : document complet en pdf avec les objectifs par pays.

• France TV info.12/06/2024. Les ratés du climat (2/6) : la laborieuse ratification du Protocole de Kyoto.